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Entretien avec l’expert en sécurité et en prévention des risques d’AlayaCare

5 Ways for your Home Care Agency to Deal with Margin Squeeze

Nous nous sommes récemment entretenus avec Richard Guttman, directeur de la division « protection des données et sécurité » d’AlayaCare, pour discuter des meilleures pratiques en matière de gestion des risques et de conformité pour les organisations de soutien à domicile d’aujourd’hui.

Dans un contexte en constante évolution, l’exposition au risque est une menace croissante, mais qui peut être gérée de manière proactive grâce à une stratégie fondée sur les données.

En quoi la sécurité et la prévention des risques sont-elles essentielles à la prestation de soutien à domicile?

Nous constatons une grande fluctuation dans l’industrie en ce qui concerne le stockage et l’utilisation des données. Nous constatons aujourd’hui une demande accrue de données dans le domaine de la santé. Les gouvernements souhaitent interconnecter harmonieusement les différents systèmes de données. Les données sont recherchées tout au long du continuum de soins : des cliniciens aux payeurs en passant par les assureurs, elles permettent de prendre de meilleures décisions en matière de soins et de dépenses.

À cette demande de données s’ajoute la complexité de la technologie mobile, qui influe sur les activités des prestataires de soutien à domicile, à la fois pour le soignant et pour l’usager. Cet environnement mobile modifie considérablement le profil de risque d’une organisation.

La modification la plus urgente est sans doute la suivante : le soutien à domicile personnalisé est unique en son genre, contrairement aux soins hospitaliers et aux soins en établissement, dont les environnements sont clairs et bien définis. Le secteur du soutien à domicile se caractérise par une diversité considérable de lieux où sont dispensés les services et d’infrastructures technologiques et, par conséquent, par une multiplicité de risques encourus par l’ensemble de leurs réseaux.

Aujourd’hui, dans le secteur, la protection de la vie privée et la sécurité des données sont une priorité pour tous les prestataires de soutien à domicile.

De quelle manière les agences et leurs fournisseurs de technologie peuvent-ils collaborer pour atténuer les risques?

Dans un environnement aussi dynamique, caractérisé par une prolifération des sources et des demandes de données, les organisations doivent coopérer activement avec leurs partenaires technologiques, en particulier lorsqu’il s’agit de dossiers de santé électroniques.

Un bon point de départ pour toute agence est de développer d’un commun accord la nature exacte des données qui seront échangées avec le fournisseur de logiciel. Ensuite, déterminer quelle partie est responsable de chaque aspect de la sécurité des données. Pour cela, il est essentiel de connaître le type d’infrastructure fourni par le partenaire technologique et comment le client a l’intention de la mettre en œuvre et de l’utiliser à l’avenir.

À partir de là, les deux parties peuvent collaborer pour garantir des niveaux de sécurité adéquats afin que les agences puissent réduire considérablement les risques et se conformer pleinement aux réglementations gouvernementales et assurantielles.

Quels conseils donneriez-vous aux organisations qui souhaitent mettre en évidence leurs pratiques en matière de sécurité et de protection de la vie privée pour les usagers et les soignants?

De nombreuses personnes sont surprises d’apprendre qu’il existe très peu de certifications tierces objectives ou normalisées permettant d’évaluer la performance d’une organisation en matière de sécurité et de protection de la vie privée.

En revanche, il est judicieux que les organisations identifient les domaines riches en données et commencent à utiliser ces informations quantitatives pour identifier les risques et les domaines d’amélioration de leurs pratiques en matière de sécurité et de protection de la vie privée.

Il ne faut surtout pas oublier que la combinaison de l’infrastructure technologique et des meilleures pratiques opérationnelles vous permettra d’obtenir les capacités dont vous avez besoin. Il peut s’agir, par exemple, d’un chiffrement ou d’un transfert de données sécurisé associé à des pratiques opérationnelles telles que la formation du personnel soignant, des pratiques informatiques sécurisées et des protocoles de protection de la vie privée dans l’ensemble de l’organisation.

C’est dans ces domaines que nous voyons les plus grands avantages pour les prestataires de soutien à domicile actuellement.

De quelle manière les organisations peuvent-elles s’adapter à un secteur en mutation, souvent exigeant, tout en maintenant les mesures de protection de la vie privée et de la sécurité?

Pour ce faire, les organisations peuvent prendre des mesures simples, basées sur ce que les prestataires ont toujours su faire : protéger les usagers et documenter les services rendus. Ce sont, en fait, les pierres angulaires de la conformité et de la protection de la vie privée.

La principale démarche consiste à acquérir une meilleure compréhension des données introduites et extraites de votre organisation, de leur collecte, des personnes chargées de les protéger et de la manière dont elles sont utilisées dans le cadre des vos activités.

Il existe en fait très peu d’éléments qui soient tout à fait noirs ou blancs dans le domaine de la sécurité et de la protection de la vie privée aujourd’hui. Dans cette zone grise, chaque chose compte. Chaque action prise par un prestataire de soutien à domicile pour améliorer ses pratiques opérationnelles fera une différence. Dans cette optique, il convient d’obtenir la participation de tous à ce projet.

Il est essentiel de s’assurer que tous les intervenants dans le processus de gestion des données connaissent les limites des outils d’infrastructure, ainsi

que les pratiques opérationnelles en matière de protection de la vie privée, de formation et de gestion des employés.

Revenons maintenant à l’importance du partenaire technologique. Des organisations comme AlayaCare peuvent pousser les choses un peu plus loin, en intégrant des éléments tels que la protection de l’infrastructure et le chiffrement des données, afin que les prestataires de soutien à domicile connaissent clairement les risques auxquels ils sont exposés dans le cadre de leur activité.

Cette combinaison et cette coopération sont au cœur de toutes les meilleures pratiques associées à la sécurité et la conformité.

Vous avez d’autres questions sur les risques et la conformité auxquelles nous n’avons pas répondu ici? Contactez-nous ici et nous y répondrons.

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